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LES PLANTES CARNIVORES

 

      Maintenant que nous avons vu le cas des plantes en général, nous allons maintenant nous pencher sur le cas plus précis des plantes carnivores. Il faut savoir que à la même manière des plantes en général, les plantes carnivores pratiquent elles aussi la photosynthèse mais elles sont différentes par le cycle de l'azote (nous verrons cela plus tard).

      Nous avons traité deux espèces de plantes carnivores différentes : les dionées et les sarracenias

Il n'existe qu'une espèce de dionée (dionea muscipula), aussi appelé "Attrape mouches de Vénus", trouvable dans les États de Caroline du Nord et du Sud aux États-Unis. C'est une plante très atypique et très connue.

      La dionée possède un piège qui est inoffensif excepté pour les insectes. Il est constitué de deux lobes sous forme de mâchoires qui se referment grâce à des capteurs : des poils sensitifs (au nombre de six) situés sur les faces internes. C'est un piège dit actif qui se referme au deuxième contact.           

      Ce type de piège est appelé « piège à loup » qui existe seulement chez les dionées.

      Attention, il ne faut pas abuser des pièges car ceux-ci ne se referment que deux ou trois fois dans leurs vies et la digestion dure environ vingt-quatre heures.

      Les lobes sont rouges en été, les feuilles peuvent être vertes ou jaunes, et peuvent mesurer de deux à huit centimètres. Les insectes sont attirés par la couleur de la plante ou par le nectarifère qu'elle contient.

      Les plantes nectarifères présentent des glandes à nectar, liquide qui attire et dont se nourrissent certains insectes pollinisateurs.

      La dionée est facile à entretenir. Il faut tout d’abord qu’elle soit plantée dans un pot remplie de terre. Il suffit de laisser les pots tremper dans de l’eau de pluie à changer tous les deux ou trois jours en été et une fois par semaine en hiver. Il faut aussi éviter d’arroser les feuilles sous risque de pourriture apparente. Les plantes doivent être exposées à la lumière

     

      Nous avons également traité les Sarracenias, elles aussi trouvables en Amérique du Nord (plus précisément en Floride). Il en existe huit espèces différentes aux feuilles, couleurs et tailles très variées.

      Les feuilles peuvent mesurer de 10cm à 1m de long selon les espèces. La floraison a lieu seulement lorsque la plante est âgée de plusieurs années (3 ou 4 ans) et a lieu au printemps.                       

      L’extrémité de la feuille est constituée d’une substance qui attire les insectes. L'insecte malchanceux va ensuite tomber ou parfois même descendre de lui-même à l'intérieur du piège. Celui-ci ne pourra pas remonter car la plante contient des poils incarnés qui permettent d’empêcher l’insecte de remonter, c'est un piège dit passif. 

      Le « chapeau » ne se referme pas comme on pourrait le croire. Mais il est présent afin d’empêcher que de l’eau puisse s’infiltrer dans l’urne. C’est contraire à certaines espèces de sarracenia (Sarracenia purpurea) ou le « chapeau » est redressé car l’eau a une utilité dans le processus de la digestion.

    Les urnes ont une durée de vie limitée, pas plus d'une année. Il faut donc régulièrement retirer les pièges secs ou très abimés, dans un but principalement esthétique mais aussi pour favoriser les jeunes feuilles et éviter des problèmes de moisissures. La Sarracenia doit être entretenue comme la dionée. Elle nécessite beaucoup de lumières, de l’eau et de la terre.

      Nous avons donc étudié deux types de piège, le piège à loup et le piège à entonnoir, mais il en existe un troisième : le piège à mucilage.

     Le mucilage est une colle naturelle dans laquelle les insectes s’engluent. Lorsque que ce dernier est immobilisé, la plante se referme dessus. L’insecte est alors compressé et la plante secrète des enzymes digestives permettant à la plante de le digérer. C’est par exemple le cas de la Drosera.

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